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Le Yoga du Seonmudo est un héritier direct du Yoga traditionnel indien, que les moines bouddhistes coréens ont adapté au fil du temps, suivant leur culture et leur expérience, et selon les influences dominantes de l'époque, chinoises ou japonaises; mélangeant ainsi les influences de l'Ayurvéda et de la Médecine Traditionnelle Chinoise (MTC) dans la recherche des postures et enchainements les plus appropriés.
Le Ho Ché You Pop (lien pour la vidéo) ou le You Yong Kong sont des enchaînements codifiés réalisés principalement au sol. Ils sont destinés à l'assouplissement et au gainage. Ils sollicitent les muscles soit par des mouvements lents et postures statiques tenues quelques cycles respiratoires, soit par des mouvements dynamiques.
Ce sont des enchaînements de postures, selon un code ancestral et un ordre défini, c'est à dire que les postures s'enchaînent selon des séries prédéterminées. La réalisation de chaque posture vise un but précis, en lien avec la médecine traditionnelle chinoise ou indienne (ayurvéda).
A titre de comparaison avec les styles de Yoga indien les plus connus :
Ho Ché You Pop s'approche d'un enchaînement de Hata Yoga, yoga doux qui met l’accent sur les postures (asanas), la respiration (pranayama) et la méditation.
You Yong Kong s'approche du Hashtanga Vinyasa Yoga (forme dynamique de Hatha yoga), où l’enchaînement des postures se fait de manière fluide, sur le rythme de la respiration (vinyasa signifie « synchronisation du souffle et du mouvement »), avec des des séquences orientées sur le cardio et le renforcement musculaire en plus de la souplesse.
Lorsqu'on passe dans le registre de la pratique dite "externe", les exercices seront plutôt orientés vers la proprioception, l'équilibre, le gainage, la délatéralisation. Toutes ces aptitudes nécessaires à la réalisation correcte des gestes martiaux exécutés en Taïchi coréen.
Le Yoga du Seonmudo sera donc complètement différent (pourrait même devenir une vraie pratique "externe") lorsqu'il trouvera son inspiration dans les gestes et déplacements et coups de pieds de l'art martial zen (Jang Jok Tchagui et Kwan Jok Tchagui...).
De nombreux maîtres d'arts martiaux externes de style Yang (comme le Taekwondo, le Karaté...) rencontrent un jour les pratiques internes comme le Yoga et fusionnent les deux en un style Yin qui leur est propre. Ils en profitent alors pour créer leur "marque" à des fins médiatiques ou commerciales (Budokon Yoga, Budo Yoga, Martial Art Yoga Fusion, Martial Yoga par exemples).
Ce n'est pas le cas à l’École Varoise de Seonmudo.
Car la richesse du Seonmudo permet d'inspirer une multitude d'enchaînements de Yoga, tantôt lents et profonds, tantôt dynamiques, qui viennent s'ajouter aux enchaînements de Yoga codifiés précédemment décrits.
La définition du mot « yoga » est aussi le but poursuivi par le Seonmudo : l’union du corps, de l’esprit et de l’âme pour atteindre un état d’harmonie. Donc Yoga est Seonmudo.
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